Dans les miroirs obtus paissent comme les roses, Rouges d’avoir aimé les rires et les poses, Les souvenirs anciens, sans cesse répétés, Que l’âme s’évertue à ne pouvoir dompter. Libre de se damner, le veilleur solitaire, Uni au ciel mourant des lèvres éphémères Vole, désincarné, sur les fièvres exquises, Ainsi qu’un juste ceint ses larmes insoumises : Le fleuve myriadaire, étrange et ténébreux, Des gouttes de rosée, vers l’avenir scabreux Verse sa cataracte, et sur l’éternité L’espérance s’abîme en les chants du Léthé.
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